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Georges Mazou

24 octobre 2014

j'ai relu

au bord des hommes comme au bord de la mer. j'entends le bruit de leurs paroles, comme celui des vagues.mais je ne peux plus me baigner. avant : " quand on a la santé ..." maintenant : " le moral d'abord ..." ce qu'il faut entendre ! je ne peux plus rien...
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23 octobre 2014

lecahier d'ébène

l'ordinaire cailloux couleuvres musiques ventouses rage de dents nuages passages voyages le sifflement du chien quand il dort les rois de Prusse fatras fatras marais laminaires des eaux noires fêlures j'ai oublié sauf la révolte dis moi c'est comment...
22 octobre 2014

lec cahier d'ébène

les nuits de pailles ouvertes et sèches restent empoisonnées de noiresmoissons trublion à toujours toujours vouloir prendrel'air. ( 1992).
21 octobre 2014

j'ai relu

que sont mes amis devenus que j'avais de si près tenus et tant aimés ils ont été trop clairsemés je crois le vent les a ôtés l'amour est morte ce sont amis que vent me porte et il ventait devant ma porte les emporta avec le temps qu'arbre défeuille quand...
21 octobre 2014

le cahier d'ébène

et la nuit étalé sans dormir l'homme songe à ce qu'il a bien pu manquer pour n'avoir plus que des questions. ( septembre 89)
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20 octobre 2014

le cahier d'ébène

c'est dimanche gris comme seul le gris sous la pluie d'un avril les camélias rouges blancs brûlés il pisse au pied d'un arbre renfrogné malade tout à fait seul c'est à la gare de Pontivy se déchirer une fois encore. (Paques 89)
19 octobre 2014

le cahier d'ébène

vieille âme en peine ce fardeau marigot traîne bois d'ébène on cimente vie démente pas vraiment rigolo on pourrait résumer Jules est dans la comédie humaine Julot la marine regarde étonné et attend accroché au mur un portrait de Baruch calme plein et...
19 octobre 2014

le cahier d'ébène

on est seul île battue de vents faut justifier de l'art même provincial même médiocre même sur les murs même bavard. (septembre 89)
18 octobre 2014

le cahier d'ébène

image champs bandés immensement films plastics concentrent la lumière colzas par taches bordent la route un vieil homme endimanché se déhanchant pédale du haut de la colline les abres s'offrent au ciel bleu lavande. (mai 91)
17 octobre 2014

le cahier d'ébène

le champ de mars n'y passe plus guère souvenirs tout de même jamais pu l'effacer de l'étude tout en haut on regardait la place espace urbain clos coincé provincial entre arrêts des bus et commerces boutiquiers au-dessus l'immensité des ciels de passages...
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Georges Mazou
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